Infos envoyées par un adhérent, mises sur le site le 19/04/2016
Voici quelques infos trouvées sur différentes revues :
Quel aliment n 'est jamais périmé ?
LE MIEL, il est imputrescible et subit qu'une très lente altération s'il est enfermé dans un récipient bien hermétique, à température ambiante et à l'abri de la lumière. On peut donc quasiment conserver le miel ad vitam aeternam. il finit bien sur par perdre de sa saveur, se colorer ou encore prendre de l'amertume. Mais des miels vieux de plus de 2000 ans ont été retrouvés et ils étaient encore comestibles.
20 000 : le nombre d'espèces d'abeilles répertoriées sur la planète
il en existe environ 2500 en Europe et 1000 en France.
100 millions d'années : la première apparition des abeilles en même temps que les premières fleurs. les plus anciens fossiles d'abeilles auraient été trouvés dans de l'ambre.
1970 : Le moment à partir duquel les abeilles ont commencé à disparaître, même si c'est surtout le cas depuis la fin des années 1990. en cause, les parasites, virus, bactéries, la dégradation de leurs habitats mais, surtout le réchauffement climatique qui modifie la structure des plantes et des fleurs pollinisées.
70 000 : c'est le nombre d'apiculteurs en 2008 en France. Treize années plus tôt, ils étaient 15 000 de plus.
35% : la part de ce qui est dans nos assiettes est lié à la polllinisation. Parmi ces produits, la confiture, le jus d'orange, le café...Un tiers de notre nourriture dépend directement des abeilles.
84% : le poucentage de végétaux cultivés en Europe qui ne pourraient plus être pollinisés si les abeilles disparaissent.
153 Milliards : c'est l'apport, en 2005, des insectes pollinisateurs, dont l'abeille , soit 9,5% de la production alimentaire mondiale.
30% : des colonies d'abeilles disparaissent chaque année en France.
L’abeille était déjà présente il y a soixante millions d'années sur terre : des fossiles à l’aspect identique aux abeilles actuelles ont été mis au jour. Cette longévité est le résultat de l’adaptabilité exceptionnelle de cette espèce : le comportement de l’abeille est régi par des facteurs innés, et par son adaptabilité aux conditions d’environnement.
La première ruche fut probablement issue du prélèvement d’un tronc d’arbre creux contenant un nid d'abeilles. Plus tard, avec la maîtrise des techniques d'enruchage (l'action de peupler d'abeilles une ruche), apparurent les premières ruches artificielles, fabriquées comme des paniers à-partir de matériaux végétaux. Mais on ne sait pas exactement quand la domestication de l’abeille a eu lieu. En toute logique, la domestication des abeilles aura succédé à la sédentarisation de l'homme
La formation d'un essaim se produit généralement avant les miellées ou après. Lorsque la colonie est prise de « la fièvre d'essaimage », le processus se met en route. Les abeilles bâtissent une cellule particulière, plus grosse que les autres et qui a la particularité de pendre, contrairement aux cellules de mâles, d'abeilles ou de miel.
Quand la reine consent à déposer un œuf femelle dans cette alvéole, le processus est enclenché. Quinze jours plus tard, une jeune reine naît. La ruche possède alors deux reines : la vieille et la jeune. C'est la vieille reine qui partira, à l'occasion d'un début d'après midi ensoleillée, lorsque la fièvre d'essaimage aura repris tout un groupe d'abeille. Ce dernier se tiendra prêt au départ dans la ruche, mais aussi aux abords, certaines abeilles étant parties en éclaireuses dans le but de trouver un nouveau logis. Lorsque le signal est donné, il se produit un impressionnant ballet d'abeilles au-dessus de la ruche, qui bientôt quittera la ruche. Il ira alors se fixer soit à l'endroit que les éclaireuses auront préalablement trouvé, soit sur un objet quelconque, en attente de bonnes nouvelles des éclaireuses.
Dans le cas où elles ne trouvent pas d'emplacement convenable, il peut arriver qu'elles restent à l'endroit où elles sont accrochées. Elles y fixent et bâtissent des cires, où elles ne tardent pas à déposer du miel et où la reine ne tarde pas à pondre, afin d'assurer le renouvellement des générations le plus vite possible.
Une colonie d’abeilles se compose d’une reine unique, de nombreuses ouvrières, d'un harem de faux-bourdons, et de couvain (œufs, larves, et nymphes).
Une seule colonie occupe une seule ruche (ci-contre, une ruche naturelle).
La population de la colonie varie suivant les saisons : elle est plus importante pendant les périodes où les ressources sont abondantes, de 30 000 à 70 000 individus, afin de faire le plus de récoltes possibles. Elle diminue en hiver, à six mille individus, afin de minimiser la consommation de provisions. Mais elle doit demeurer suffisamment forte pour relancer la colonie au printemps.
Lors de la récolte, l'apiculteur extrait les cadres de hausse en remettant les abeilles dans la ruche. Si la saison n'est pas terminée, il remplace les cadres pleins par des cadres vides afin que les abeilles continuent la récolte. Dans le cas contraire, il enlève toute la hausse. Beaucoup d'apiculteurs récoltent le miel plusieurs fois dans l'année, notamment après chaque floraison dominante (châtaigner, colza, tournesol) pour séparer les miels.
Le miel possède de nombreuses vertus et applications thérapeutiques :
Il reste néanmoins un sucre et doit être consommé avec modération.
Dans le cadre de votre alimentation, veillez toujours à préférer les miels bio produits localement, dans un souci de qualité.
Cire gaufrée
Présentée en feuilles, il s’agit d’une pellicule de cire naturelle sur laquelle une machine a marqué à chaud et sur les deux faces l’ébauche du fond des futurs alvéoles.
Ces feuilles facilitent la tâche des abeilles cirières sur lesquelles elles vont construire les parois des divers alvéoles.
Cellule ou alvéole
Compartiment de section hexagonale qui forme le motif de base des rayons d’une ruche et peut servir à divers usages : déshydratation de l’eau du nectar, maturation et stockage du miel, stockage du pollen, élevage des larves d’ouvrières.
Barres et barrettes
Planchettes disposées parallèlement et horizontalement en haut des ruches, sous lesquelles les abeilles vont bâtir leurs rayons. L'apiculteur les amorce en fixant une bande de cire gaufrée sur leur face inférieure qui servira de guide aux abeilles
Couvain
Ensemble des œufs, larves et nymphes contenus dans une ruche.
Entomophile
Se dit des plantes utilisant les insectes comme vecteur pour leur fécondation.
Faire la barbe
Comportement des abeilles qui dénote que la ruche est insuffisamment aérée ou manque de fraîcheur ; généralement, on observe ce phénomène lors des fins d’après-midi les plus chaudes de l’été : les abeilles, battant des ailes avec un bruissement caractéristique, se disposent en grand nombre sur la planche de vol ou restent suspendues les unes aux autres, les plus élevées étant accrochées au rebord de la planche de vol ou sur la paroi du corps de ruche qui surplombe l’entrée.
Mellifère
Plantes donnant en abondance des substances sucrées accessibles aux abeilles domestiques.
Opercule
Fine membrane de cire fermant une cellule.
Organoleptique
Qui agit sur la perception sensorielle, pour les aliments : goût, odeur, couleur, aspect, consistance…
Planche de vol (ou d’envol)
Petite surface plane, placée à la base du corps de ruche et légèrement inclinée vers l’extérieur : elle sert de piste de décollage ou d’atterrissage aux butineuses, ainsi que de poste de garde aux gardiennes (sentinelles).
Ruche orpheline
Ruche n’ayant plus de reine.
État de bruissement
État d’une ruche enfumée émettant un bourdonnement intense, à la suite de son enfumage.
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